19/07/2015

Pré et post-effort




 L’effort physique est un événement à part entière dans la journée, nous allons aborder  l’échauffement que l’on va diviser en deux parties, la phase de pré-effort et le retour au calme et l’entretient après la séance que l’on va appeler la phase post-effort.

L’échauffement doit être spécifique à la séance, il n’existe pas d’échauffement type mais simplement de grand principes que l’on façonne et adapte en fonction de nos préférences et du thème de la séance.

La phase pré-effort :

Tout d’abords pas d’étirement passifs encore trop de sportifs s’étire avant l’effort, ils sont contre productifs avant la séance, je rappelle que les étirements passifs sont là pour ramener le muscle à une tension de repos et décontraction. Comment décontracter un muscle pour juste après le stimuler et le mettre en tension ? Les étirements représentent une des thématiques les plus controversé sur leurs intégrations dans un entrainement. Mon avis est que pour l’échauffement, les étirements balistiques et activo-dynamique sont à privilégier et les étirements passifs à proscrire lors de la phase pré-efforts. Il faut préparer ses articulations et ses muscles à exercer des mouvements à une plus grande amplitude de manière active.

Ensuite, trop souvent ont débutent l’échauffement par une contrainte cardiovasculaire, je tiens à souligner que l’intérêt de la phase pré-effort est la recherche de l’optimisation des performances et la prévention des lésions musculaires. Alors pourquoi commencer par une monté de chaleur cardiovasculaire ? Alors que c’est une meilleure vascularisation que nous recherchons afin de produire de la chaleur et de mettre les muscles dans des conditions optimum c’est ce que l’on appelle l’effet de pompe musculaire. Comme lorsque l’on vous demande de serrer et ouvrir le poing successivement afin d’effectuer une prise de sang.
Vous devez débutés par un échauffement musculaire, par des exercices de poids du corps ou poids légers (Pompes, squat, fente, travail unipodale…) pour terminer par une exécution et un enchainement plus rapide des exercices. Ensuite vous augmenterez votre chaleur corporelle par une contrainte cardiovasculaire (footing, accélération, travail d’appuis…).
Pour finaliser votre échauffement vous devrez exécuter un échantillon de la pratique visé avec une obligation de concentration mentale. Par exemple si la pratique est le football cela peut se matérialisé par une passe à 10 avec thèmes ; 3 min deux touches puis 3 min que pied droit puis 3 min que pied gauche, au sifflet faire des accélérations… Ou bien si la pratique est la boxe travail sur Pao avec le coach avec consignes de frappes différentes.    

Derniers point de la phase pré-effort, la durée de l’échauffement elle doit être plus ou moins longue en fonction de l’activité pratiquée, des conditions météorologiques et de l’état psychologique et physique du sportif. Les protocoles préconisent entre 15min à 45 min d’échauffement. Je conseillerai de ne pas être en dessous de ses temps sous prétexte que l’activité physique est courte, encore plus si la pratique est courte par exemple un sprinteur qui effectuera un effort maximal intense mais brève devra d’avantage s’échauffer afin de préparer ses muscles à cette effort sollicitant une excitation importante des muscles.
De plus je conseillerai pour les sportifs en compétition de porter une grande attention à la potentialisation par post-activation.

Toutefois, je tiens à rappeler que l’échauffement est une phase à part entière du sport il s’agit d’une période de la séance qui est travaillé et réfléchi et non pas une routine. A chaque entrainement son échauffement !

 La phase post-effort :

Le retour au calme, après la séance beaucoup de sportif exécute une séance d’étirements passifs. A mon sens il s’agit d’une erreur, je serai partisan de ne pas faire d’étirements souplesse car  votre muscle vient de subir des micro-lésions dues à votre activité musculaire pendant l'entraînement et faire suivre l'entraînement d'étirements avec recherche de souplesse revient à apporter de nouvelles lésions contraires à celle provoqué par l’entrainement.
Après la séance je conseille plutôt de restitué les longueurs musculaires qui ont étaient traumatisé par la séance sans recherche de gain de souplesse, il ne faut pas de douleur aigue. Il s’agit de mouvement d’étirement légers, répétés et sur tous les groupes musculaire ou l’ont en ressent le besoin. Il s’agit de faire des étirements légers parce que l’on en ressent le besoin et non par habitude ou bien parce qu’il faut faire comme le groupe ou votre ami. L’objectif est d’enchainer les postures afin d’obtenir un relâchement musculaire et se décontracter.

Loin de moi l’idée de supprimer les étirements passifs mais il s’agit au contraire d’en faire une meilleure utilisation. Je conseille les étirements avec gain de souplesse le lendemain de la séance et minimum 15 minutes.

L’entretient musculaire et la souplesse réparatrice est un élément essentiel à la phase de post-effort. En effet je suis partisan de l’auto massage et de la manipulation externe pour un relâchement articulaire de préférence à l’aide d’un kinésithérapeute. Mais les foam roller, les mélanges d’huiles et autres composant favorisant la relaxation peuvent être utilisés le soir même de la séance.    


______________________________________________________________________________

04/05/2015

Sport et Bien Etre



Nous allons aborder l'exercice physique dans le sens large du terme, tels; les déplacements quotidiens à vélo, à pied, en footing ou bien la pratique d'un sport régulier, du tir à l'arc au marathon. Alors qu'une sédentarisation en croissante évolution due en grande partie à la révolution technologique est constatée, un rappel des effets de l'activité physique me semble pertinent.

Les premiers effets de l'activité physique sont d'ordre psychologique. Les composants du bien-être psychologique par l'exercice physique sont: la distraction, le plaisir corporel, la baisse de l'anxiété, la perception de son efficacité, l'estime de soi, la production des neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine, endomorphine...). Un regard positif de l'environnement va se dégager, par exemple lors d'une excellente séance de sport, à la fin de l'effort vous allez surement regarder vers le haut, admirer le ciel, les rayons du soleil, vous allez surement prendre une bonne inspiration d'air frais. Alors qu'au contraire, après une longue journée passée devant l'écran cela vous fera surement fermer les fenêtres parce que les rayons du soleil vous serons désagréables.
Le sport va créer une rupture par rapport aux pensées négatives. En effet, vous constaterez ce que l'on appelle "la satisfaction de l'évolution" soit par la silhouette ou l’accomplissement (marcher plus vite, plus longtemps, sauter plus haut, courir plus longtemps, réussir une épreuve, un challenge...).De plus, le sport va vous confortez et faciliter la rencontre avec les autres, le sport fait partie des meilleurs moyens contre l'isolement même lors des sports individuels. Enfin l'activité physique stimulera en fonction de votre personnalité vos besoins hédonistes, vos besoins d'affiliation, vos besoins d'accomplissement personnel ou vos besoins d'estime.

La promotion du sport peine à connaître l'accroissement comme son rival, la sédentarisation. Alors que les multiples bénéfices de la pratique physique régulière ne cessent de s'accroître, l'application de ce mode de vie, lui, ne cesse de décroître. En effet, les rapports de l'OMS (l'Organisation Mondiale de la Santé) sur la sédentarité et l'obésité infantile depuis 2008, sont alarmants. La sédentarité est une tueuse silencieuse. Elle créée les conditions dans lesquelles tout effort physique devient pénible et accroît la sensation de pénibilité pour toute activité physique (la marche, monter une pente, se lever, courir...).
Sur le même principe que l'adage "le monde appartient à nos enfants", l'OMS alerte sur le désengagement sportif des enfants et admet que les parents est le premier facteur qui influence la pratique d'activité physique régulière de nos enfants. Plusieurs études ont prouvé l'influence des parents. Si la famille de l'enfant pratique, ou, préconise une place importante du sport dans le quotidien de l'enfant notamment lors des week-end. Il est rapporté que plus de 70% des enfants pratiqueront une activité physique aux côtés de leurs parents et ainsi éviteront la sédentarité, l'obésité et l'isolement. Rappelons que la sédentarité favorise fortement le surpoids, l'isolement, l'hypertension artérielle, le cancer du côlon, le diabète de type 2, l'ostéoporose, ajouter à cela une mauvaise alimentation; les risques sont accentués.

Les effets de l'activité physique sur la préservation de la santé sont multiples et très différents d'une activité à l'autre. Nous allons essayer de regrouper les effets communs de l'activité physique en sachant que de nombreuses études sont en cours concernant les bienfaits du sport. La force musculaire et le capital osseux déclinent avec le temps. Seule la pratique physique permet le ralentissement de cette fatalité. Ainsi, cela vous permettra de mieux vieillir. Vous préserverez vos capacités fonctionnelles en améliorant votre tonus musculaire. Les maladies cardiovasculaires ont un grand impact sur l'inactivité des personnes âgées. Encore une fois les sports qui sollicitent de manière régulière la fréquence cardiaque permettent une excellente forme cardiovasculaire. Les bienfaits psychologiques que nous apportent le sport, permet une forte baisse des risques de dépression et nous renforcent contre les épreuves de la vie en particulier en cas de maladie où la pratique d'un sport régulier limite les effets secondaires et favorise la rémission. Je vous conseille ce lien d'une récente étude sur la rémission de cancer
http://www.bodyscience.fr/?Le-sport-peut-fortifier-le-systeme . Les découvertes de l'impact du sport sur la santé sont le début d'une longue liste de bénéfice à en croire toutes les récentes études publiées. N'oubliez pas que toutes les institutions de santé préconisent une alimentation saine et une pratique physique régulière comme étant la promesse la plus fiable concernant le maintien de la santé.
 Nous avons abordé de manières succinctes les multiples avantages physiques et psychologiques de la pratique régulière d’une activité, il s’agit d’un rappel et d’une motivation supplémentaire pour l’élément indispensable pour l’homme, l’activité ,rappelons-nous que nous sommes faits pour être actif.

25/04/2015

Le Muscle




Les muscles représentent en moyenne 50% du poids corporel. Il existe trois types de muscle, les muscles lisses ils sont difficile à contrôlés ils relèvent du contrôle autonome comme l'estomac, le muscle cardiaque (le cœur) il est surtout guidé par les stimulations hormonales et les muscles du squelette qui eux sont responsable du mouvement des os autour de l'articulation ils sont rattachés aux tendons. Les muscles du squelette sont agoniste ou antagoniste, par exemple lors d'une flexion genou les muscles agonistes sont les ischios jambiers, les mollets et le muscle antagonistes est le quadriceps. Inversement s'il s'agit d'une extension du genou, ainsi on peut résumer le muscle agoniste comme celui qui produit le mouvement par sa contraction concentrique et par opposition il s'agit du muscle antagoniste. D'ailleurs les pratiquants de musculation ont tout intérêts à renforcés tous les muscles d'un même groupe afin de ne pas engendré des déséquilibres au niveau de l'articulation,  le plus populaire est le biceps/triceps. Il faut éviter la surcompensation d'un muscle.

Après avoir vu sa quantité et ses actions nous allons voir sa structure, son énergie et sa capacité contractile.

Le muscle est composé de trois différents types de tissus.  Le tissu conjonctif permet le bon maintien du muscle, et grâce à la connexion due au tendon, il pourra y avoir un échange d’énergie entre le muscle et les différents os auquel il est relié. Le tissu nerveux permet de produire mais aussi réguler la force et le tonus musculaire.  Le troisième tissu est le tissu musculaire, composé de différentes protéines, il permet au muscle de se contracter.

La périphérie du muscle est composée de plusieurs faisceaux recouverts de tissu conjonctif et de vaisseaux sanguins. Un faisceau est à son tour composé de cellules musculaires (fibre musculaire).

Les fibres musculaires contractiles sont constituées de fuseaux neuromusculaires, elles-mêmes composées de fibre nerveuse entourées autour de fibre intrafusale.  Les fibres nerveuses sont des prolongements de neurone en T, dont le corps cellulaire se trouve dans un ganglion rachidien, celui est connecté à la moelle épinière grâce au prolongement d’un second axone. Un échange nerveux se produira au niveau de la moelle épinière et sera renvoyé vers le muscle, et par la suite selon le message envoyé le muscle pourra produire un mouvement. 

                Il faut savoir que le muscle peut se contracter de manière volontaire mais aussi de manière involontaire. Une réponse contractile appelée reflexe myotatique est la contraction reflexe d’un muscle déclenchée par un stimulus soit  l’étirement de se même muscle. Par exemple lorsqu’on percute notre tendon rotulien le muscle auquel il est relié va s’étirer, suite à se stimulus une contraction subite et involontaire du muscle aura lieu.

Lors de l’impact un message nerveux est envoyé vers le centre nerveux de la moelle épinière grâce aux fibres nerveuses afférentes d’un neurone sensitif1 (neurone en T). Par la suite une connexion aura lieu entre ce neurone sensitif et un motoneurone présent dans la moelle épinière, cette connexion est appelée synapse neuro-neurotique. Cela créera un nouveau message nerveux qui sera renvoyé au muscle et provoquera la contraction du muscle.

                Au sein du muscle plusieurs réactions se produisent afin de permettre au muscle de se contracter.  La myosine et l’actine sont deux protéines indispensables à la contraction musculaire.

La myosine et l’actine sont des protéines  se trouvant dans les cellules musculaires (fibre). La myosine est constituée de deux chaines lourdes d’acide aminée surenroulé, cela donne un aspect rigide à la myosine, ainsi que deux chaines légères. La trypsine est une enzyme qui va couper la myosine en deux parties, légères et lourdes.

La myosine va par suite être en contact avec un complexe principalement composé d’actine. Ce complexe est composé d’actine ainsi que tropomyosine et de troponine. La tropomyosine apportera de la rigidité au complexe et la troponine rendra les cellules musculaires sensibles au calcium.

                La connexion entre l’actine et la myosine sera possible grâce à l’hydrolyse de la molécule d’ATP (adénosine triphosphate) en ADP (adénosine diphosphate) et Pi (phosphate inorganique) présent dans la myosine, mais aussi grâce à l’ion calcium (cu2+) qui agiront sur la mise en mouvement de la tropomyosine et de la troponine. C’est deux réactions connecterons l’actine et la myosine et cela provoquera la libération de l’ADP et du Pi, ce qui engendrera la contraction du muscle.

(ATP ------à ADP + Pi +énergie)

1 : Le neurone sensitif relie directement un fuseau neuromusculaire à la moelle épinière.

2 : Un motoneurone possède un corps cellulaire situé dans la substance grise de la moelle épinière et son axone est relié directement au muscle.







Tous les types d'entrainement physique se traduisent par des réponses adaptives des muscles, ce sont les capacités contractiles et élastiques du muscle qui évoluent avec l'entrainement.

L'excitation du muscle correspond à l'arrivée des messages nerveux sur les fibres musculaires. Cela conduit à deux actions; celle de répondre à la demande et celle du recrutement des fibres afin d'être plus fort lors des prochaines stimulations. Le mécanisme de recrutement des fibres que je vais vous exposer est "simpliste" pour ceux qui souhaite avoir des informations plus détaillées, je vous invite à lire Physiologie du sport et de l'exercice de W.Larry Kenney , J.Wilmore et D.Costill.

Nous avons vu plus haut que le muscle est un ensemble de faisceau de fibre musculaire et qu'il avait des besoins d'oxygène, ATP et de protéines. On distingue les fibres musculaires par leurs consommations et leurs résistances à la contrainte. Il existe trois types de fibres : La fibre de type 1 fibres à contraction lente, type 2A fibres à contraction intermédiaire et type 2B fibres à contraction rapide.








Type de fibre :                     Type 1               Type 2A               Type2B
Consommation                      Oxydative            Mixte               Glycolytique
Vitesse de contraction             +                         ++                       +++
Force de contraction               +                          ++                       +++
Résistance à la fatigue          +++                       ++                         +
Durée de résistance            60min ou +            6min                   1min
(en moyenne)


L'entrainement spécifique aux caractéristiques des fibres permet de renforcer les fibres du type souhaité. L'endurance sera pertinent pour un recrutement de type 1, les sports d'intensité modérée comme le 400m sera pertinent pour un recrutement de type 2A et les sports d'intensité maximale mais à court terme tel le 100m ou l'haltérophilie seront pertinent pour un recrutement de type 2B. Attention, il ne faut pas en conclure qu'il faut exclusivement travailler qu'un seul type de fibre car la majorité des sports collectifs ont besoin d'un renforcement de ces trois types comme le football. Mais il est vrai qu'à l'aide du profil du joueur, nous allons établir un entrainement spécifique pour accentuer ses qualités physique. Par exemple, s'il s'agit d'un joueur explosif nous allons stimuler les fibres de type2B alors que s'il s'agit d'un joueur "moteur" type milieu de terrain nous allons stimuler les fibres de type 1 et 2A.


Les micro-lésions musculaires provoquées par l'entrainement vont permettre l'hypertrophie (augmentation de la surface du muscle) ou l'hyperplasie (multiplication de la fibre musculaire). Ils vont permettre l'amélioration des tissus musculaires, d'améliorer la stabilité de certaines articulations (épaules, genoux), l'amélioration de la coordination musculaire, une meilleure résistance musculaire, l'augmentation des réserves énergétiques, une meilleure vascularisation, une réponse contractile améliorée, et pour les sportifs de développer ou conserver leurs performances.


Suggestions : je tiens à soutenir les travaux de Y.Takara et l’étude de Phillips apparus dans Journal Applied Physiology qui consiste à démontrer qu'il est possible de créer de l'hypertrophie musculaire à l'aide de charges légères c'est-à-dire 50% ou 30% pour Phillips  de la charge maximale. Alors que les programmes de prise de masse conseils d'être toujours entre 70 et 80% de la charge maximale afin de développer sa masse musculaire, il est vrai que cela fait partie des meilleurs programmes, mais comment expliquer qu'une personne qui effectue de longues séries de pompes puisse avoirs de "gros" bras ?

 

 _______________________________________________________________________________

Sources:


http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed

http://cmts2a.fr/medecine-sport

http://www.kinesport.info/Hypertrophie-musculaire-et-occlusion-vasculaire-partie-1_a2108.html

http://www.gymsante.eu/

La préparation physique D.Le Gallais et G.Millet

Cours de typologie musculaire université STAPS

Physiologie du sport et de l'exercice  W.Larry Kenney , J.Wilmore et D.Costill

Anatomie et sciences du geste sportif R.Wirhed

Cours de biologie études scientifiques


16/04/2015

Les régimes de contraction


Les mécanismes musculaires (intramusculaires ou/et intermusculaires) sont responsables de la force. La force est l'action qui va permettre les déplacements ou le maintien. Il est l'élément qui améliore et produit les mouvements. Il existe plusieurs forces; la force maximale, l'endurance,  la puissance-vitesse, la puissance-force, la vitesse, et la force explosive.
Les responsables de ses forces sont les muscles et leurs ensembles, plus particulièrement leurs régimes de contraction. Nous allons voir les différentes contractions du muscle qui sont les outils essentiels à une bonne compréhension de la préparation physique.

La contraction du muscle intervient lors de la transmission des messages nerveux par les motoneurones et la stimulation des tissus musculaires. Selon le message nerveux transmis, le muscle va alors se contracter d'une manière ou d'une autre. Il existe deux régimes de contraction:

Le Régime Isométrique;
il s'agit de maintenir une position précise durant une durée (PHOTO ISOMETRIQUE). Il permet un recrutement massif d'unités motrices, mais il ne peut être utilisé seul car lors d'activité physique ce régime de contraction est très souvent associé (stato dynamique, isométrique concentrique, isométrique excentrique...).


Le Régime Ansiométrique;
il s'agit de contraction avec déplacement et il englobe plusieurs types de contraction.

La contraction concentrique; il s'agit de la phase positive du muscle. Le muscle va se concentrer et se raccourcir (PHOTO CONCENTRIQUE). Ce type de contraction est efficace pour l'hypertrophie, il est aussi grand consommateur d'énergie mais il n'est pas le régime de contraction principal des activités sportives (mise à part le cyclisme).

La contraction excentrique; il s'agit de la phase négative du muscle. Le muscle va s'allonger et résister au "retour"(PHOTO EXCENTRIQUE). Ce type de contraction améliore la force et joue un rôle majeure dans la plupart des activités sportives mais il est responsable des courbatures et demande une récupération importante (48h à 72h).

La contraction pliométrique; il s'agit de la succession de contractions excentriques et concentriques dans le plus bref délai (lors d’un saut par exemple). Ce type de contraction améliore fortement les coordinations intermusculaires, la synchronisation de l'activité musculaire et correspond aux mouvements de pratiquement toutes les activités sportives, mais il est responsable de nombreuse blessures et ne peut être travaillé sans une préparation musculaire au préalable.

A l'aide des régimes de contractions nous pouvons établir un programme de renforcement spécifique, en n'oubliant pas qu'aucun régime de contraction ne doit être délaissé. Il est possible de privilégier un régime de contraction selon son activité. Mais toujours associer la diversité afin de toujours contraindre le corps. Enfin, quel que soit le programme choisi, il ne faut jamais oublier de respecter la technique et les mouvements du sport pratiqué.
 


 ____________________________________________________________________________



Sources :
La préparation physique, optimisation et limites de la performance sportive, G.Millet, D.Le Gallais
http://www.volodalen.com/12entrainement/entrainement.htm


28/03/2015

Abdominaux , Mouvement relevé de buste " Crunch"




Il faut savoir que les abdominaux sont composés de quatre groupes musculaires: le droit de l'abdomen qui est le muscle responsable de la fameuse "tablette de chocolat" et le fléchisseur du tronc sur le bassin. L'oblique externe, lui, couvre le coté de l'abdomen. L'oblique interne est sous l'oblique externe. Et le muscle du transverse de l'abdomen est sous l'oblique. Il favorise l'expiration.

Les mouvements de types concentriques des abdominaux tels que le crunch sont en adéquation avec un objectif esthétique. En effet, pour un travail un peu plus axé sur la santé et la prévention de la colonne vertébrale, il va falloir utiliser des exercices de types isométriques et dynamiques. Comme le gainage et la déstabilisation du bassin qui entrainera la stimulation des muscles stabilisateurs. (Nous verrons le thème "mal de dos et gainage " prochainement).

Faire des "abdos" dans le but de maigrir ou bien s'affiner localement est une erreur. Comme nous avons pu le voir précédemment dans le thème maigrir. Pour pouvoir maigrir, il faut pratiquer une activité physique régulière, augmenter son métabolisme de base et adopter une alimentation saine. La pratique des abdominaux à elle-seule ne suffit pas, encore moins si l'on souhaite perdre du poids localement. Afin d'avoir un ventre plat, il va falloir impérativement pratiquer une activité physique qui vous fera dépenser de l'énergie, augmenter votre demande en apport énergétique et enfin renforcer la zone souhaitée pour qu'elle puisse être plus "athlétique". Alors entendre "fais des abdos, tu auras le ventre plat" est une aberration. Vous pouvez tenter de faire des abdominaux tous les jours si vous n'associez pas à votre programme "abdominaux" une activité physique modérée ou intense d'au moins 150minutes par semaine et une alimentation saine vous n'aurez jamais le résultat escompté.

Le mouvement du crunch est l'un des mouvements les plus célèbres en terme d'exercice de renforcement musculaire des abdominaux. Pourtant, encore trop de personnes exécutent cet exercice de manière incorrecte, et, on relate à chaque séance des douleurs vertébrales, lombaires, et des abdominaux toujours en manque de force.
Alors voici les grandes règles lors du mouvement du relevé de buste:

Fixez un point en hauteur légèrement devant vous et ne le quittez pas des yeux durant tout le long de l'exercice, afin de maintenir vos cervicales, et évitez les mouvements de va-et-vient qui vous donneront l'impression que vous effectuez correctement votre mouvement. Alors 'il s'agira plutôt d'un relevé de cou que vous effectuez et non d'un relevé de buste. Ne retenez jamais vos cervicales à l'aide des mains. Préférez les mains croisées sur la poitrine, ou posez simplement vos doigts sur les extrémités de votre tête.

La respiration, les abdominaux en particulier le muscle du transverse, vous permettent d'expirer profondément. Alors travaillez en bloquant votre respiration c'est comme si vous avanciez à contresens. Il faut inspirer lors de la phase repos (c'est-à-dire lorsque l'on redescend vers le sol), et expirer profondément lors de la phase concentrique (relevé de buste).

L'erreur la plus courante; l'amplitude! Les abdominaux ne fléchissent la colonne vertébrale qu'à 45 degrés maximum ce qui représente la moitié de l'amplitude de ce que les personnes effectuent. Effectivement, plus l'amplitude est élevée et plus d'autres muscles que les abdominaux prennent le relais et donc minimisent le travail des abdominaux. Il s'agit surtout des muscles fléchisseurs de la hanche, comme le muscle droit fémoral et le psoas-iliaque. Une trop grande activité de ses muscles lors du mouvement du crunch provoque un risque de douleur au bas du dos. Le cisaillement au niveau des vertèbres est accentué par le mouvement d'enroulement sur les amplitudes au-delà de 45 degrés.  Au contraire le muscle psoas-iliaque doit être étiré afin de soulager votre dos, et non être sollicité de manière agressive. Le Janda sit-up permet de réduire l'activation du psoas, en demandant à la personne d'enfoncer ses talons vers le sol.


L'Astuce Z-fitsanté: Pour être sûr d'exécuter le mouvement correctement, prenez comme repère votre ventre lors du mouvement du relevé de buste et de l'expiration. Assurez-vous que votre ventre est plat. Lorsque votre ventre se plie, c'est que vous ne devez pas aller plus loin. Enfin, insister sur la contraction de vos abdominaux pendant la phase concentrique.


Pour information: La possibilité de contracter le haut des abdominaux et le bas de manière indépendante  est impossible. Il est possible de les stimuler de manière différente mais dire qu'il existe un exercice pour le bas des abdominaux est faux. Seules une catégorie de personnes réussit ce geste il s'agit des danseuses du ventre expérimentées. Mais leurs travails est contraire au renforcement du tronc qui est la recherche d'un bloc fort et uni (type gainage).





 



Sources :

Rolf Wirhed,Anatomie et sciences du geste sportif

R.Riches

V.Janda

J.Platet

www.fitadium.com
                                                   

23/03/2015

Maigrir





Maigrir sainement

Tout d'abord, je souhaite éclairer toutes les personnes qui sont victimes des nombreux articles et démonstrations mathématiques qui allègueraient que le sport ne fait pas maigrir.  La base de ce raisonnement est le calcul simpliste des dépenses énergétiques. En effet, un pain au chocolat contient 280 kcal et une portion de tarte aux fruits contient 420 kcal, soit au total 700kcal. Sachant qu'une activité physique comme le jogging à une allure constante de 11km/h fait dépenser 640 kcal en une heure, il faudrait donc courir à cette allure pendant environ 1h10min pour éliminer complétement l'apport des deux aliments. Le calcul est décourageant surtout que nous n'avons fait qu'éliminer ce que nous venons de consommer. Alors maintenant que faut-il faire pour perdre un kilogramme qui contient approximativement 8000kcal? Il faudrait courir à cette allure pendant 12h30min!  
Ce qu'oublie ce raisonnement "mathématique", c'est que fort heureusement votre vie ne s'arrête pas à la fin de votre activité physique, vous continuez à dépenser de l'énergie tout au long de votre journée encore plus en ayant pratiqué une activité physique. Non seulement, il y a la dépense énergétique de la séance de sport mais aussi les micro-lésions qu'elle a provoqué qui demande une dépense supplémentaire au corps après l'exercice. De plus, en pratiquant régulièrement du sport vous allez progresser et augmenter votre intensité et/ou votre temps d'effort. Par conséquent, augmenter la dépense énergétique de la séance et accroître les micros-lésions. Les études démontrent que vous pouvez atteindre une progression qui doublera vos dépenses énergétiques.
 

Autre aspect que je souhaite aborder; "maigrir ". Cet aspect a donné lieu à de nombreuses études ses dernières années. C'est pour cela qu'apporter une vérité irréfutable serait trop prétentieux de ma part, mais nous allons aborder des notions qui me semblent primordiales pour se rapprocher du protocole parfait. En premier lieu, il faut répondre à la question, maigrir : Est-ce faire descendre le chiffre de la balance ou s'affiner et obtenir une silhouette plus athlétique ?  
S'il s'agit bien de la deuxième option nous allons commencer par le régime: Sachez que les composant du corps les plus énergivores même au repos sont le cerveau et les muscles. A eux seuls ils représentent environs 40% de la dépense calorique quotidienne. Alors pourquoi utiliser une restriction calorique pour maigrir? Simple démonstration; si vous utilisez une restriction alimentaire pour maigrir, vous allez menacer votre corps et face à une menace votre corps a une réaction logique c'est-à-dire celle de se protéger. En effet, vu que vous lui apportez moins d'énergies, il va à son tour éliminer ce qui lui demande le plus d'énergies comme vu plus haut le cerveau et les muscles à défaut de perdre votre cerveau vous allez, pendant cette période avoir des problèmes de concentration, de réflexion et fatigue générale, en ce qui concerne les muscles eux par contre ils vont être sacrifiés, effectivement durant cette période vous avez maigri mais vous avez perdu de la masse musculaire tout d'abord et très peu de graisse. Une fois les résultats en terme de poids atteint, vous allez arrêter le régime, et par conséquent reprendre une alimentation équilibrer sans abus. Malheureusement vous allez constater une hausse de votre poids. C'est ce que l'on appelle "l'effet yoyo" qui est la conséquence directe de votre régime restrictif car vous avez diminué votre métabolisme de base en perdant de la masse musculaire du coup votre dépense calorique quotidienne a diminué. C'est comme si vous étiez condamné à un régime alimentaire à vie. A contrario, si vous vous servez de cette information à bon escient vous prenez conscience que c'est en améliorant votre masse musculaire que vous pourrez augmenter votre métabolisme de base.
 

American of Sport Medicine conseille 150minutes d'exercices modérés par semaine pour perdre du poids sur le long terme. En utilisant ce temps d'exercices pour réaliser une activité à intensité variable et associé un programme de renforcement musculaire, nous aurons de meilleurs résultats. Les graisses sont la principale énergie de l'organisme face à une demande comme l'activité physique et intellectuelle. Sachez qu'une fois l'exercice terminé, le corps utilise les graisses qui n'ont pas été consommées pour refaire les stocks d'énergies. C'est pourquoi il ne faut pas manger dans l'heure qui suit la séance. Par contre aucune restriction concernant l'hydratation (sauf boissons pour sportif et boissons enrichis en glucides). Évidement avoir une alimentation équilibrée est primordiale pour avoir des résultats optimaux.
Les grands axes que je retiens d'une nutrition saine: Ne sautez aucun repas, évitez le pain blanc et privilégiez le pain complet ou tranches de mie complet, éliminez les sodas. Concernant les jus de fruits, privilégiez les fruits pressés par vos soins, pour les apports en glucides privilégiez les fruits et notamment les fruits secs, évitez toutes les pâtisseries, préférez les biscuits diététiques pour accompagner votre quatre heures ou petit-déjeuner, variez les apports en protéines (viandes , œufs, laitiers, poissons et végétales), éliminez toutes les sauces industrielles type mayonnaise, barbecue etc., ayez une bonne hydratation, toujours accompagner ses plats de légumes le moins transformé si possible (frites, salades enrichis en sauce, lasagne, ...), éliminez toutes charcuterie grasse, pizza seulement pizza fine traditionnel à la farine complète sans légumes en friture et crème fraiche, et diminuez considérablement le sel dans vos plats. Cette liste n'est pas exhaustive et ce sont les principaux axes que je retiens.  Pour avoir un avis complet sur l'alimentation s'adresser à un(e) diététicien(ne) serai plus pertinent.  
 
Je tiens à rappeler que le sport est bien plus qu'un objectif esthétique, il représente la santé comme nous allons le voir dans de futurs articles dédiés aux bienfaits du sport et de son développement. 

Information: Il existe une différence du stock adipeux entre l'homme et la femme. L'homme aura tendance à stocker la graisse dans la région intra-abdominal alors que la femme aura tendance à avoir son excédant adipeux sur la région des hanches, fesses et cuisses. 
  
Références :
Bouchard C, Depres JP,Tremblay A, Exercise and obesity,
B.Chauzi,
Leibel RL, Rosenbaum M.Hirsch J, Changes in energy expenditureresulting from altered body weight,
Dr Reiss 
Dr P.Prévost 
Dr P.Naccache
LaForgia J.Whither RT, Gore CJ, Effects of exercise intensity and duration on the excess postexercise oxygen consumption,
Kaminsky LA, Padjen S.Laham-Saeger J.Effects of split exercise sessions on excess postexercise oxygen consumption,
www.awsoft.net 
www.bodyscience.fr
www.infocalories.fr
www.masante-info.com

Préparateur physique




Pourquoi faire appel à un préparateur physique?
                                                           
 Pour répondre de manière plus pertinente à cette question,  nous nous intéresserons à  deux catégories de personne, les sportifs d'un côté puis les personnes qui souhaitent être en forme de l'autre.
 Tout d'abord il faut savoir qu'est ce qu'un préparateur physique. C'est un pratiquant ou un ancien pratiquant d'exercice physique, il doit exercé le plus d'activité physique ou se spécialiser dans un secteur, afin d'être crédible et d'avoir ressentis exactement ce que ressent son sujet. Il faut qu'il ait pratiqué les méthodes d'entrainement qu'il prône pour pouvoir évaluer avec justesse les risques et les résultats de ses méthodes d'entrainement. Enfin il s'agit d'une personne formée et/ou diplômée qui pratique une veille sportive. C'est à dire en constante recherche des nouvelles études scientifiques publiées. Il est aussi lecteur de plusieurs ouvrages spécialisés et destinés à la préparation physique, santé, anatomie et nutrition. Il doit impérativement disposer d'une analyse critique à l'aide de ses connaissances. C'est le mélange habile de son coté "terrain" des méthodes et le coté "théorique" des chercheurs qui font de lui un préparateur physique performant et pertinent.
 
 
Le cas d'un sportif :

 Pour un sportif, faire appel à un préparateur physique répond à un souhait de franchir un cap. Effectivement, soit viser une performance à un évènement (marathon, test d'athlétisme, championnat, concours..) soit améliorer ses qualités physiques afin de jouer dans une autre catégorie de niveau ou bien préparer son retour après une blessure sportive afin d’être dans les meilleurs conditions physique lors de son retour. 

Le cas d'un sportif occasionnel :

 Pour une personne qui souhaite être en forme, faire appel à un préparateur physique répond à un désirs de s'améliorer sans forcément connaître le chemin à prendre avec tous les exercices que l'on divulgue, les nombreuses méthodes d'entrainement et les conseils de sportif parfois mal-exécuter et/ou dangereux pour votre niveau ; une intensité et temps d'effort irréalisable actuellement pour vous, vous décourageront et feront dire que le sport n'est pas pour vous. Détrompez vous! Le préparateur physique va tout d'abord réaliser une démarche de prise de connaissance de l'individu. Aucun programme d'entrainement ne doit être élaboré sans connaître son histoire, ses habitudes et ses motivations. La seconde étape va être d'identifier son potentiel à l'aide de tests reconnu.   
Enfin le préparateur identifie les besoins et élabore un programme d'entrainement. Celui-ci commence tout d'abord par un conditionnement physique pour ensuite arriver à un exercice souhaité ; tel qu'un jogging, participer à un marathon, réussir un match entier de football avec ses amis ou sa famille... C'est souvent l'étape de conditionnement physique qui est négligé et qui va provoquer l'échec de l'exercice physique souhaité. Cela va vous frustrez, en vous faisant admettre une aberration : l’idée que le sport n'est pas fais pour vous car vous n'arrivez pas à atteindre l'objectif voulu !    Le préparateur physique est là pour que cela ne se produise plus et qu'au contraire à travers le sport un véritable plaisir se dégage. Vous allez donc vous améliorez et réussir votre activité physique dont vous rêvez.



Toutefois, l'appel d'un préparateur physique peut être évité si vous disposez d'une bonne veille sportive, une pratique régulière et correcte d'activité physique, une bonne analyse critique et une excellente motivation.
 Cependant n'oubliez pas qu'un bon programme d'entrainement doit prendre en compte :

- L'individu (son histoire , ses motivation , son potentiel et ses capacité physique actuelles)
- La force musculaire et ses variantes
- L'endurance musculaire
- L'endurance cardio-vasculaire
- La vitesse 
- La puissance
- La souplesse 
- L'équilibre
- L'agilité
- La coordination
- Le temps de réaction

Et toujours prendre en compte les facteur risques et blessures, afin d'adapter les séances et incorporer si les connaissances le permettent ou à l'aide de votre kinésithérapeute des séances de préventions.  


La décision final de faire appel à un préparateur physique est la confiance que vous placez en lui et l'entente qu'il peut y'avoir entre vous, afin de stimuler votre mental et votre motivation, car je pense que "si tu entraine le mental, le corps suit".