Les muscles représentent en moyenne 50% du poids corporel.
Il existe trois types de muscle, les muscles lisses ils sont difficile à
contrôlés ils relèvent du contrôle autonome comme l'estomac, le muscle
cardiaque (le cœur) il est surtout guidé par les stimulations hormonales et les
muscles du squelette qui eux sont responsable du mouvement des os autour de
l'articulation ils sont rattachés aux tendons. Les muscles du squelette sont
agoniste ou antagoniste, par exemple lors d'une flexion genou les muscles agonistes
sont les ischios jambiers, les mollets et le muscle antagonistes est le
quadriceps. Inversement s'il s'agit d'une extension du genou, ainsi on peut résumer
le muscle agoniste comme celui qui produit le mouvement par sa contraction
concentrique et par opposition il s'agit du muscle antagoniste. D'ailleurs les
pratiquants de musculation ont tout intérêts à renforcés tous les muscles d'un
même groupe afin de ne pas engendré des déséquilibres au niveau de
l'articulation, le plus populaire est le
biceps/triceps. Il faut éviter la surcompensation d'un muscle.
Après avoir vu sa quantité et ses actions nous allons voir
sa structure, son énergie et sa capacité contractile.
Le muscle est composé de trois différents types de tissus. Le tissu conjonctif permet le bon maintien du muscle, et grâce à la connexion due au tendon, il pourra y avoir un échange d’énergie entre le muscle et les différents os auquel il est relié. Le tissu nerveux permet de produire mais aussi réguler la force et le tonus musculaire. Le troisième tissu est le tissu musculaire, composé de différentes protéines, il permet au muscle de se contracter.
Le muscle est composé de trois différents types de tissus. Le tissu conjonctif permet le bon maintien du muscle, et grâce à la connexion due au tendon, il pourra y avoir un échange d’énergie entre le muscle et les différents os auquel il est relié. Le tissu nerveux permet de produire mais aussi réguler la force et le tonus musculaire. Le troisième tissu est le tissu musculaire, composé de différentes protéines, il permet au muscle de se contracter.
La périphérie du muscle est composée de plusieurs faisceaux
recouverts de tissu conjonctif et de vaisseaux sanguins. Un faisceau est à son
tour composé de cellules musculaires (fibre musculaire).
Les fibres musculaires contractiles sont constituées de fuseaux
neuromusculaires, elles-mêmes composées de fibre nerveuse entourées autour de
fibre intrafusale. Les fibres nerveuses
sont des prolongements de neurone en T, dont le corps cellulaire se trouve dans
un ganglion rachidien, celui est connecté à la moelle épinière grâce au
prolongement d’un second axone. Un échange nerveux se produira au niveau de la
moelle épinière et sera renvoyé vers le muscle, et par la suite selon le
message envoyé le muscle pourra produire un mouvement.
Il faut
savoir que le muscle peut se contracter de manière volontaire mais aussi de manière
involontaire. Une réponse contractile appelée reflexe myotatique est la
contraction reflexe d’un muscle déclenchée par un stimulus soit l’étirement de se même muscle. Par exemple
lorsqu’on percute notre tendon rotulien le muscle auquel il est relié va
s’étirer, suite à se stimulus une contraction subite et involontaire du muscle
aura lieu.
Lors de l’impact un message nerveux est envoyé vers le
centre nerveux de la moelle épinière grâce aux fibres nerveuses afférentes d’un
neurone sensitif1 (neurone en T). Par la suite une connexion aura
lieu entre ce neurone sensitif et un motoneurone2 présent dans
la moelle épinière, cette connexion est appelée synapse neuro-neurotique. Cela
créera un nouveau message nerveux qui sera renvoyé au muscle et provoquera la
contraction du muscle.
Au sein
du muscle plusieurs réactions se produisent afin de permettre au muscle de se
contracter. La myosine et l’actine sont
deux protéines indispensables à la contraction musculaire.
La myosine et l’actine sont des protéines se trouvant dans les cellules musculaires
(fibre). La myosine est constituée de deux chaines lourdes d’acide aminée
surenroulé, cela donne un aspect rigide à la myosine, ainsi que deux chaines
légères. La trypsine est une enzyme qui va couper la myosine en deux parties,
légères et lourdes.
La myosine va par suite être en contact avec un complexe
principalement composé d’actine. Ce complexe est composé d’actine ainsi que
tropomyosine et de troponine. La tropomyosine apportera de la rigidité au
complexe et la troponine rendra les cellules musculaires sensibles au calcium.
La
connexion entre l’actine et la myosine sera possible grâce à l’hydrolyse de la
molécule d’ATP (adénosine triphosphate) en ADP (adénosine diphosphate) et Pi
(phosphate inorganique) présent dans la myosine, mais aussi grâce à l’ion
calcium (cu2+) qui agiront sur la mise en mouvement de la tropomyosine et de la
troponine. C’est deux réactions connecterons l’actine et la myosine et cela
provoquera la libération de l’ADP et du Pi, ce qui engendrera la contraction du
muscle.
(ATP ------à
ADP + Pi +énergie)
1 : Le neurone sensitif relie directement un fuseau
neuromusculaire à la moelle épinière.
2 : Un motoneurone possède un corps cellulaire situé
dans la substance grise de la moelle épinière et son axone est relié
directement au muscle.
Tous les types d'entrainement physique se traduisent par des
réponses adaptives des muscles, ce sont les capacités contractiles et
élastiques du muscle qui évoluent avec l'entrainement.
L'excitation du muscle correspond à l'arrivée des messages
nerveux sur les fibres musculaires. Cela conduit à deux actions; celle de
répondre à la demande et celle du recrutement des fibres afin d'être plus fort
lors des prochaines stimulations. Le mécanisme de recrutement des fibres que je
vais vous exposer est "simpliste" pour ceux qui souhaite avoir des
informations plus détaillées, je vous invite à lire Physiologie du sport et de
l'exercice de W.Larry Kenney , J.Wilmore et D.Costill.
Nous avons vu plus haut que le muscle est un ensemble de
faisceau de fibre musculaire et qu'il avait des besoins d'oxygène, ATP et de
protéines. On distingue les fibres musculaires par leurs consommations et leurs
résistances à la contrainte. Il existe trois types de fibres : La fibre de type
1 fibres à contraction lente, type 2A fibres à contraction intermédiaire et
type 2B fibres à contraction rapide.
Type de fibre : Type 1 Type 2A Type2B |
Consommation Oxydative Mixte Glycolytique
|
Vitesse de contraction + ++ +++
|
Force de contraction + ++ +++
|
Résistance à la fatigue +++ ++ +
|
Durée de résistance 60min ou + 6min 1min
|
(en moyenne)
|
L'entrainement spécifique aux caractéristiques des fibres
permet de renforcer les fibres du type souhaité. L'endurance sera pertinent
pour un recrutement de type 1, les sports d'intensité modérée comme le 400m sera
pertinent pour un recrutement de type 2A et les sports d'intensité maximale
mais à court terme tel le 100m ou l'haltérophilie seront pertinent pour un
recrutement de type 2B. Attention, il ne faut pas en conclure qu'il faut
exclusivement travailler qu'un seul type de fibre car la majorité des sports
collectifs ont besoin d'un renforcement de ces trois types comme le football.
Mais il est vrai qu'à l'aide du profil du joueur, nous allons établir un
entrainement spécifique pour accentuer ses qualités physique. Par exemple, s'il
s'agit d'un joueur explosif nous allons stimuler les fibres de type2B alors que
s'il s'agit d'un joueur "moteur" type milieu de terrain nous allons
stimuler les fibres de type 1 et 2A.
Les micro-lésions musculaires provoquées par l'entrainement
vont permettre l'hypertrophie (augmentation de la surface du muscle) ou
l'hyperplasie (multiplication de la fibre musculaire). Ils vont permettre
l'amélioration des tissus musculaires, d'améliorer la stabilité de certaines
articulations (épaules, genoux), l'amélioration de la coordination musculaire,
une meilleure résistance musculaire, l'augmentation des réserves énergétiques,
une meilleure vascularisation, une réponse contractile améliorée, et pour les
sportifs de développer ou conserver leurs performances.
Suggestions : je tiens à soutenir les travaux de Y.Takara et
l’étude de Phillips apparus dans Journal Applied Physiology qui consiste à
démontrer qu'il est possible de créer de l'hypertrophie musculaire à l'aide de
charges légères c'est-à-dire 50% ou 30% pour Phillips de la
charge maximale. Alors que les programmes de prise de masse conseils d'être
toujours entre 70 et 80% de la charge maximale afin de développer sa masse
musculaire, il est vrai que cela fait partie des meilleurs programmes, mais
comment expliquer qu'une personne qui effectue de longues séries de pompes
puisse avoirs de "gros" bras ?
Sources:
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed
http://cmts2a.fr/medecine-sport
http://www.kinesport.info/Hypertrophie-musculaire-et-occlusion-vasculaire-partie-1_a2108.html
http://www.gymsante.eu/
La préparation physique D.Le Gallais et G.Millet
Cours de typologie musculaire université STAPS
Physiologie du sport et de l'exercice W.Larry Kenney , J.Wilmore et D.Costill
Anatomie et sciences du geste sportif R.Wirhed
Cours de biologie études
scientifiques